the goose that never sleeps.

Ce n'est pas nouveau si je vous disais que je n'aimais pas la finance. Mais s'il y a un cours qui me donnait un peu d'espoir dans ce domaine, c'est bien le cours de international financial management.  L'âme de ce cours, c'était Monsieur Toth.  Si je m'étais construit un stéréotype de gens en finance (ennuyants, égoistes, personnalité aussi fade que leur veston), lui il l'a démoli dès le premier cours.  Cet homme était comme un père noel, sa voix calme et sa patience sans limite faisait vraiment contraste avec la matière qu'il enseignait, monde où tout était centré sur la rapidité.  Et nous, on l'aimait.

Ce matin, j'ai reçu un courriel de l'école informant notre classe que Monsieur Toth est décédé vendredi dernier.  Et que le cours de cette semaine sera reportée.

Je l'ai vu pour la dernière fois durant le cours de mercredi...  Dire que j'étais pressée de partir et que je ne lui ai même pas dit au revoir.  Et j'en voulais, à la froideur de cette  lettre, et le coordonnateur qui l'a rédigé.  Mais à bien y penser, comment aurait-il pu l'annoncer différemment...  Je ne comprends pas non plus la rapidité des gens à accepter le fait et passer à autre chose, je ne sais pas comment réagir face à la mort d'un professeur que je respectais.  J'y pense sans cesse, à la mort, et c'est comme si tout autour de moi devenait hostile.